Le contexte actuel, peu favorable, des affaires immobilières incite les propriétaires qui désirent céder leurs biens à rechercher les meilleures solutions. La vente en viager constitue l’une d’elles. Cette technique de vente de biens immobiliers a l’avantage de faire profiter au crédirentier (le vendeur) quelques bénéfices supplémentaires. Le débirentier (l’acheteur) lui aussi fonde dans cette opération aléatoire l’espoir de faire une bonne affaire.
Vente en viager d’un bien immobilier, définition et principe
La vente en viager est un type de vente immobilière qui consiste à céder une maison ou un appartement, mais de continuer à occuper le local vendu. Ce n’est qu’après le décès du vendeur que l’acquéreur récupère le droit d’usufruit de son bien. Le principe de cette vente se repose donc sur la longévité du crédirentier. Pour cette raison, cette transaction ne peut être valide que si le vendeur est en parfaite condition de santé.
Le prix de vente ainsi que les modalités de paiement dans le viager sont définis par les deux parties avec l’intervention obligatoire d’un notaire.
En quoi la vente en viager peut-elle être intéressante ?
Pour le vendeur comme pour l’acheteur, les opérations immobilières en viager s’avèrent rentables.
Dans le cas du vendeur, le viager est surtout intéressant pour les seniors qui n’ont aucun héritier. Avec ce type de vente, le crédirentier, en plus de garder le droit d’usufruit du bien, va recevoir un revenu mensuel significatif pour vivre en toute dignité jusqu’à la fin de ses jours. Les taxes d’impôts fonciers et les réparations de grande envergure ne sont plus à sa charge.
Du point de vue de l’acquéreur, les avantages sont également multiples :
- il pourra revendre le bien ;
- il ne paie ni l’entretien du logement ni les charges courantes ;
- il étend son patrimoine immobilier ;
- il bénéficie d’une décote sur la valeur marchande immobilière du bien.
Le bouquet du viager, de quoi s’agit-il ?
Cette notion correspond à un montant fixe que le vendeur peut exiger du cessionnaire au moment de la signature du contrat de vente. Cette somme doit être comprise entre 20 et 30% de celle du bien en vente. C’est une demande facultative.
Le viager en immobilier offre des avantages à toutes les deux parties impliquées dans la transaction. Les inconvénients sont peu nombreux, mais s’il faut en retenir un, c’est le cas où l’acheteur décède avant le vendeur.