Si vous souhaiter agrandir votre maison sans projet précis, il peut être intéressant de considérer les différents types d’extensions généralement construites.
Cet article passe en revue l’extension latérale, l’extension par le haut et l’extension par le bas en détaillant le principe, les avantages et inconvénients de chaque type de projet.
L’extension latérale
Appréciée pour sa simplicité, l’extension latérale d’une maison nécessite en général moins de travaux qu’un surélévation. Concrètement, ce type d’extension peut prendre plusieurs formes et avoir plusieurs fonctions augmenter l’espace habitable bien sûr via une véranda, une chambre, un bureau ou permettre à la maison d’offrir des prestations supplémentaires : terrasse ou garage, par exemple.
S’agissant de la réglementation, tout n’est pas permis en matière d’extension latérale. Il convient donc, avant de se lancer concrètement dans tout projet de ce type, de consulter le document d’urbanisme applicable à son terrain : Plan Local d’Urbanisme (PLU), Plan d’Occupation des Sols (POS), Carte Communale (CC) ou, en l’absence de document local d’urbanisme, Règlement National d’Urbanisme (RNU). Ces documents font notamment mention d’un CES (coefficient d’occupation des sols) autorisé, un élément à prendre absolument en cours lorsqu’on souhaite agrandir l’emprise au sol de son logement.
La surélévation de maison
La surélévation de maison, aussi appelée extension verticale, présente l’intérêt de ne pas augmenter l’emprise au sol d’une maison. Elle peut être partielle ou totale et peut permettre, par exemple de modifier la pente du toit (en tenant compte de la réglementation d’urbanisme en vigueur). Cette démarche nécessite le plus souvent l’obtention d’un permis de construire mais, dans certains cas, une déclaration de travaux peut suffire. Augmentant le poids global du bâtiment, une surélévation de maison peut nécessiter de renforcer les fondations de celui-ci.
Comme pour l’extension latérale, tout n’est pas permis en terme de surélévation. Là encore, consulter le PLU, le POS, la CC ou le RNU applicable avant de définir précisément son projet apparaît incontournable. La notion d’hauteur à l’égout (c’est-à-dire, la différence de hauteur entre le niveau du terrain au milieu de la construction et le bas de la pente du toit) ou encore la hauteur maximale des bâtiments autorisées y sont indiquées.
L’extension d’une maison par le bas
Présentant l’intérêt de nécessiter généralement moins de démarches administratives qu’un surélévation ou qu’un extension latérales, l’agrandissement d’une maison par la bas consiste en l’aménagement d’une cave, d’un garage ou d’un sous-sol.
En fonction des configurations, ces opérations peuvent consister à créer des ouvertures, dériver les réseaux d’eau pour que l’extension en bénéficie ou encore d’entreprendre des travaux d’isolation ou de chauffage.
En l’absence de sous-sol ou cave, il peut être techniquement possible de creuser la terre afin de créer un espace sous terre. En raison de son ampleur, ce genre d’opération nécessite de faire appel à un bureau d’études.