Lorsque la famille s’agrandit ou que l’on désire disposer d’une plus grande surface habitable, on a plusieurs solutions. On peut déménager, vendre la maison existante pour en racheter une plus grande, cela représente un coût (taxes diverses, frais de notaire, frais d’agence etc..). On peut aussi créer une extension classique dont le principal inconvénient est qu’elle réduira la surface du terrain. Il existe une troisième solution, moins courante et plus technique, c’est la surélévation de la toiture.
Les différents types de modification :
- La modification de la pente de la toiture : La structure maçonnée de la maison reste la même, seule la charpente est modifiée.
- Le réhaussement du toit pour augmenter la hauteur sous plafond du dernier niveau, lorsque par exemple la pente du toit ne permet pas de se tenir debout dans les combles. Ce n’est donc pas une création d’un niveau supplémentaire. Mais un rehaussement de quelques rangées de parpaing.
- Surélever le toit pour créer un niveau supplémentaire. On peut ainsi doubler la surface habitable de la maison.
Les matériaux employés peuvent être des parpaings et/ou du bois, ce dernier ayant pour lui l’avantage de la légèreté.
Les contraintes techniques :
La structure du bâtiment est elle capable de supporter le poids ? Un architecte saura vous conseiller. Il est aussi possible qu’une étude structure soit obligatoire. (Nous en parlerons ci dessous dans le chapitre contraintes administratives)
Les accès à l’étage, il est bien évident qu’un escalier devra être posé. Il est important de bien le prévoir à l’avance car sa pose peut amener à changer la dispositions des pièces du rez de chaussée.
Les contraintes administratives :
Il est bien évident que l’on ne peut pas réaliser de telles opération sans satisfaire à des études de faisabilité et des demandes administratives.
- Il faudra d’abord vérifier que le projet est en conformité avec les règles d’urbanismes locales. La hauteur maximale des constructions par exemple peut être un obstacle au projet. La proximité d’un site classé peut aussi être un frein. De même l’extension doit respecter le Plan local d’urbanisme.
- En fonction de la zone sismique, il est possible qu’une étude de structure soit exigée, renseignez vous. Si c’est le cas vous devez vous adressez à un bureau d’étude qui réalisera cette opération.
Puis il conviendra de faire une demande de permis de construire en mairie en sachant que si la surface habitable du pavillon après travaux est supérieur à 150 m², le recours à un architecte est obligatoire. Si l’étude de structure est obligatoire, elle devra être présentée avec la demande de permis de construire.
Attention, si la maison fait partie d’un lotissement, il faut que les travaux envisagés soient conformes au réglement du lotissement.