Avoir son propre terrain est un rêve que la majorité des gens aimerait réaliser. Une fois qu’il devient réalité, il est important de prendre les bonnes dispositions. Parmi elles, il y a alors la souscription à une assurance notamment si le bien va servir à la construction d’un logement. Les détails sur le sujet dans les lignes qui suivent.
Le terrain nu
Il faut souligner que l’assurance d’un terrain nu est facultative, mais les assureurs la recommandent. De plus, les démarches sont simples puisqu’une assurance responsabilité civile propriétaire est largement suffisante pour prendre toute la propriété en charge, y compris les zones recouvertes d’arbres. L’assureur doit seulement ajouter une extension à l’assurance résidence principale.
Cette couverture est utile puisque si un accident survient, c’est elle qui rembourse les frais de réparation. À titre, d’exemple, lorsqu’un arbre qui se trouve sur le terrain tombe et bloque la route, blesse un piéton ou détruit un véhicule, c’est l’assurance responsabilité civile qui couvre les dommages. Il en est de même si quelqu’un se blesse en traversant le terrain (même sans l’autorisation du propriétaire).
La construction sur le terrain
Si elle ne l’est pas quand le terrain est encore nu, l’assurance devient obligatoire quand les travaux commencent . Le propriétaire doit alors souscrire l’assurance dommage ouvrage dont la période de validité est de 10 ans à compter de la fin de la garantie construction. Elle permet d’obtenir une indemnisation immédiate en cas de problèmes (sans que l’assureur ait à se poser des questions sur leurs origines).
L’assurance décennale du constructeur non réalisateur est également indispensable si le propriétaire veut revendre son bien. Il faut également une assurance tous risques chantier pour couvrir les dégâts qui peuvent survenir jusqu’à l’achèvement des travaux. Elle intervient en cas d’incendie, d’explosion, de vols, de catastrophes naturelles ou d’effondrement.
Outre les assurances du propriétaire, le constructeur doit avoir 4 sortes de couvertures, à savoir :
- la garantie décennale,
- la garantie biennale,
- la garantie de parfait achèvement,
- l’assurance responsabilité civile.
La première couvre la construction pendant une dizaine d’années tandis que la seconde assure les équipements à partir de la remise des clés.
La garantie de parfait achèvement, quant à elle, est le service après-vente c’est-à-dire qu’elle prend en charge les incidents mineurs durant la première année qui suit la livraison.
L’assurance responsabilité civile concerne les accidents qui se produisent pendant les travaux.
À titre d’information, pour l’auto-construction, l’assurance responsabilité civile suffit et le maître d’œuvre n’est pas obligé de souscrire aux assurances obligatoires.