Danger encore trop méconnu, le radon est un gaz radioactif naturel dont sa nocivité est le 2e motif de cancers de poumons sur le territoire français, après le tabagisme. Cependant, le radon est un risque que l’on retrouve essentiellement dans les logements. D’ailleurs, depuis le mois de juillet 2018, l’information est devenue obligatoire aux éventuels acheteurs et aux locataires. Vue d’ensemble sur ce qu’est la radon, ses caractéristiques et ses mesures pour l’endiguer.
Le radon, c’est quoi ?
Le radon est un gaz radioactif, inodore et incolore, dont l’origine est naturelle, et que nous pouvons retrouver dans l’air ambiant, l’eau et le sol. Provenant de la décomposition de l’uranium et du radium, les ramifications du radon par les roches sont en mesure de s’infiltrer dans l’air. En revanche, si la dilution du radon s’effectue rapidement dans l’air, il peut enregistrer des taux de concentration importants dans des endroits confinés, comme peut l’être un logement.
Le risque de radon est présent en France et nous retrouvons le gaz radioactif surtout dans les massifs anciens (Vosges, Massif central, etc.). Des campagnes de prévention sont mises en place par la direction générale de la santé, mais également par l’intermédiaire de l’institution de radioprotection et de sûreté nucléaire.
Les risques du radon
Le CIRC (centre international de recherche sur le cancer) a classifié le radon comme cancérigène depuis l’année 1987. Existant en forte concentration dans les mines d’uranium, le radon est surtout connu, et ce depuis longtemps, comme un facteur aggravant et un risque réel pour le cancer du poumon. Sur le territoire français, le radon est, selon le IRSN (institution de radioprotection et de sûreté nucléaire), le deuxième facteur de mortalité causant le cancer du poumon après la consommation de tabac.
Il est important de savoir que le danger de développer un cancer du poumon est proportionnel à la durée du contact avec le radon. Par conséquent, il est plus nocif de s’exposer pendant plusieurs mois à une forte concentration de radon que de s’exposer plusieurs heures à l’uranium.
Mesure et dépistage du radon
Pour limiter la nocivité du gaz, il convient de mesurer et de dépister le gaz dans le bâtiment. En effet, un dépistage permet d’écarter tous les risques d’exposition d’un individu sur le long terme. Sans compter que l’on peut également procéder à la mise en œuvre de plusieurs solutions pour limiter sa concentration.
Le dépistage s’effectue au moyen d’un dosimètre radon installé dans les pièces les plus utilisées, pendant l’hiver, et surtout pendant plusieurs semaines.
Concernant les solutions préventives, il convient de renouveler l’air ambiant régulièrement et de renforcer l’imperméabilité du sol.